« Ce résultat est somme toute satisfaisant en raison du contexte difficile dans lequel s’est déroulée la négociation. En effet, le gouvernement n’a cessé de marteler son discours d’austérité pendant que nous proposions de dégager des marges financières à même les coûts engendrés par la sous-traitance. Nous avons tout de même fait reculer le gouvernement sur de nombreux points majeurs grâce à la détermination et à la mobilisation de nos membres. La question des horaires et des primes s’améliorent grandement, la relativité salariale vient corriger les incohérences du passé, des occasionnels auront leur permanence, de nouveaux emplois seront créés, bref, il y a des améliorations notables », indique Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ
Madame Martineau tient à souligner que c’est grâce au rapport de force mis de l’avant par toutes les unités de négociation du SFPQ et du Front commun, ainsi qu’au travail acharné des équipes de négociation, qu’il a été possible de renverser la vapeur et de faire comprendre au gouvernement qu’il ne pouvait maintenir toutes ses demandes de récupération s’il voulait obtenir un règlement.
« La lutte n’est pas pour autant terminée. Nous devrons nous assurer que les conditions de travail des gens ouvrant dans les services publics sont concurrentielles avec le marché du travail pour préserver l’expertise et aussi mettre un frein à la sous-traitance des emplois. Si ce gouvernement a vraiment à cœur les services publics, il devra le démontrer dans son budget présenté demain. Sinon, il nous trouvera sur son chemin », prévient madame Martineau.
Deux autres accréditations du SFPQ poursuivent leur tournée de vote. Il s’agit de l’unité Fonctionnaires et de l’Agence du revenu du Québec (ARQ). Les résultats seront connus d’ici quelques jours.