Montréal, le 22 septembre 2018 – Le Directeur général des élections (DGE) abuse-t-il de ses pouvoirs en imposant un bâillon au groupe écologiste Équiterre et à la Centrale des Syndicats du Québec ? « La mise en demeure qu’il a fait parvenir à ces deux organismes leur enjoignant de retirer, sous peine de sanction, leur publication concernant les priorités environnementales et les programmes des principaux partis politiques constitue une grave atteinte à la liberté d’expression », affirme Lucie Lemonde, porte-parole de la Ligue des droits et libertés.
Pour la Ligue des droits et libertés, l’interprétation de la Loi électorale par le DGE porte non seulement atteinte à la liberté d’expression des organisations touchées, mais aussi au droit à l’information des citoyen-ne-s du Québec. Il s’ensuit un déficit démocratique inacceptable.
Il est essentiel que tous et toutes puissent s’informer à diverses sources, questionner, discuter, échanger des idées sur tous les enjeux sociaux, environnementaux et politiques, principalement en période électorale. Le mandat du DGE est de favoriser le débat public et non de le bâillonner.
À propos de la Ligue des droits et libertés
La LDL est un organisme sans but lucratif, indépendant et non partisan, issu de la société civile québécoise et affilié à la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Depuis plus de 50 ans, elle milite en faveur de la défense et de la promotion de tous les droits humains reconnus par la Charte internationale des droits de l’homme.
Ligue des droits et libertés
Un message, un commentaire ?