La question salariale est le principal enjeu derrière ce conflit de travail qui perdure depuis le 22 juillet dernier. Les offres salariales proposées par Loblaws, la maison-mère des magasins Maxi, se situent en moyenne entre 2 % et 2,25 %. Les salaires actuels se situent majoritairement entre 14,48 $ et 16,31 $, l’heure.
« Les salaires des employés du Maxi de Mégantic sont déjà inférieurs à d’autres succursales au Québec. Ce n’est pas normal de maintenir des travailleuses et travailleurs dans une précarité financière. Nos membres sont aux premières loges pour voir la flambée des prix dans les rayons, mais quand on parle d’inflation à Maxi, c’est comme si ça n’existait plus, on parle de salaires », dénonce Bernard Cournoyer, conseiller syndical à la CSD.
Bien que plusieurs employés se soient trouvé un nouvel emploi, ils continuent de venir faire leur piquetage devant le magasin de Lac-Mégantic. Pour le syndicat, il s’agit d’une question de principe et il dénonce le modèle salarial qui consiste à appliquer les augmentations de salaire en ajoutant des échelons plutôt que de les appliquer de manière globale.
« Trop longtemps les marchés d’alimentation ont vu leurs profits exploser sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Le modèle proposé par Loblaws dans les marchés d’alimentation est complètement désuet dans le contexte inflationniste que nous vivons présentement. Il serait grand temps de revoir ces modes de rémunération surtout quand le renouvellement des conventions collectives se fait sur du très long terme. », conclut M. Cournoyer
Une rencontre de conciliation a eu lieu le 16 novembre et le syndicat attend toujours une réponse de l’employeur.
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