« Quand on parle de la crise du coût de la vie, le ministre des Finances nous dit toujours : Fini les chèques à tout le monde, on va aider les gens qui en ont le plus besoin. Est-ce que le ministre des Finances reconnaît que ces parents ont un grand besoin de l’appui du gouvernement ? Va-t-il agir en ce sens dans la mise à jour économique de novembre ? », se questionne Manon Massé.
Un choix déchirant
Certains parents sont tellement dépassés et épuisés qu’ils doivent prendre la décision de placer leurs enfants, alors qu’ils préféreraient les garder à la maison s’ils avaient le soutien nécessaire. Le maintien à domicile doit demeurer une option réaliste et accessible pour nos familles.
« Être parent d’un enfant lourdement handicapé, ça veut dire dédier des heures et des heures chaque jour à prendre soin d’une personne qui a besoin d’aide pour tout faire : manger, se laver, s’habiller et ça, pour le reste de sa vie. Ces familles nous disent qu’elles ont besoin d’aide, qu’elles sont au bout du rouleau. Ce qu’elles demandent c’est qu’une fois qu’un ministère a reconnu le handicap de leurs enfants, que les services suivent. C’est tout ! », défend Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire.
En rappel, Manon Massé avait déposé au printemps dernier une pétition pour demander un soutien adéquat pour les parents responsables d’enfants qui vivent avec un handicap.
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