« Nous voulons défendre l’argent des contribuables. Nous sommes bien placés pour le faire. La Ville veut avoir recours à encore plus de sous-traitance. Après tout ce que l’on a appris avec la commission Charbonneau, je pose la question à notre maire et au directeur général : N’avez-vous rien appris ? », de demander Alain Fugère, président du Syndicat des cols blancs de Montréal (SCFP 429).
Les employés municipaux cols blancs sont sans contrat de travail depuis plus de trois ans. L’administration a tourné le dos à la négociation entamée à la table et exige maintenant de nouvelles compressions de 12% de la rémunération globale, en plus de la réforme des régimes de retraite municipaux imposée par le gouvernement provincial.
Pour ajouter l’insulte à l’injure, le 17 mars dernier la Ville a mis en ligne la quasi-intégralité des demandes patronales, ce qui constitue clairement de l’ingérence dans le mode de fonctionnement syndical.
« Le maire prend les citoyens en otage en dénigrant les hommes et les femmes qui sont au service du public. Nous déplorons qu’il nous ait mis dans cette situation », d’ajouter le président.
Les cols blancs de Montréal ont en main un mandat de grève qui peut aller jusqu’à la grève générale illimitée.