Des représentantes du milieu familial public de toutes les régions du Québec ont voté à l’unanimité ce matin pour mettre fin à leur instance qu’elles tenaient à Montréal afin de manifester devant les bureaux du ministère de la Famille à Montréal.
« Il y a des éléments encourageants dans l’annonce de ce matin, mais elle soulève également beaucoup d’inquiétudes. À écouter les propos du ministre, il est clair que plusieurs questions demeurent sans réponses. Il était important pour nous, aujourd’hui, de lui démontrer que les responsables de services éducatifs à l’enfance en milieu familial ont un rôle majeur à jouer en petite enfance et qu’elles doivent être pleinement considérées et valorisées par le ministre », souligne d’entrée de jeu Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
Pour cette dernière, l’annonce de ce matin n’est pas rassurante : « On a senti que le ministre cherchait à calmer la grogne avec une annonce improvisée. Il a d’ailleurs refusé de s’engager pour que chaque enfant ait sa place en service éducatif. À nos yeux, le gouvernement n’a pas de vision globale de ce qu’il veut développer pour nos tout-petits. Plutôt que de se concentrer sur les besoins réels des enfants et des parents, le gouvernement s’entête à mettre en place des mesures qui ne sont pas appropriées », ajoute Valérie Grenon.
Enfin, la présidente de la FIPEQ-CSQ réitère qu’elle exige toujours des excuses publiques du premier ministre pour les propos méprisants qu’il a tenus la semaine dernière à l’égard de milliers d’éducatrices travaillant dans les CPE et les milieux familiaux publics.
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