« Comment se fait-il que les conditions de travail n’aient pas suivi la hausse du coût de la vie alors que les dirigeants de Loto-Québec se sont distribué 2,4 M$ en salaires, bonis et avantages cette année même ? Que la Société des casinos enregistre sa meilleure année financière à vie ? Ne faisons pas semblant qu’il n’y a pas d’argent pour négocier », s’exclame Caroline Senneville, présidente de la CSN.
Des travailleuses et travailleurs des casinos venus de Charlevoix, Montréal, Mont-Tremblant et Gatineau ont convergé aujourd’hui à Trois-Rivières pour une manifestation qui s’est terminée devant le Salon de jeux. Les manifestantes et manifestants se sont arrêtés devant le bureau du ministre du Travail, Jean Boulet, et des participants en ont profité pour s’adresser à la foule.
« Historiquement, travailler pour la Société des casinos était le gage de certaines conditions de travail, aujourd’hui, on a de la difficulté à embaucher et à conserver les travailleuses et les travailleurs. Ça augmente notre charge de travail, mais ça affecte aussi la qualité du service qu’on peut offrir ! », s’exclame Riccardo Scopelleti, président du Syndicat des employées et employés de la sécurité physique du Casino de Montréal-CSN.
« Comme Société d’État, on s’attend à ce que Loto-Québec offre des conditions de travail exemplaires, surtout quand il en a les moyens. C’est le message qu’on voulait donner au ministre aujourd’hui. », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central Cœur du Québec.
« Depuis le début, Loto-Québec et la Société des casinos négocient en déplaçant les chiffres d’une colonne à l’autre. Ce n’est pas le temps de faire de la prestidigitation comptable, mais de négocier ! », conclut Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés du secteur public.
Un message, un commentaire ?