Nous avons atteint le consulat de France, en solidarité avec nos camarades qui depuis des semaines occupent et manifestent dans les rues de Paris, et essuient les attaques répétées des forces politiques et policières. Elles et ils protestent contre de nouvelles lois du travail, mais aussi, et surtout, contre la pauvreté et la misère que le système capitaliste nous impose.
Nous avons atteint le riche club St-James, qui depuis plus de cent ans est une des cachettes préférées de la bourgeoisie canadienne. À quelques mètres à peine on peut y voir les bureaux des patrons de Bombardier, de la Financière Power, de la Banque Nationale, de la Scotiabank, de TD Canada Trust ... bref, de toute la pléthore de corrompus qui prennent plaisir à mettre le pied sur le tête des travailleuses et travailleurs. Tous les midis, au club St-James, ces osties d’crosseurs capitalistes se bourrent la face, rient des pauvres, et se moquent bien de la facture que seuls eux-mêmes peuvent se permettre de payer.
Nous avons atteint le club Mont-Royal, autre repaire de la haute finance, où on planifie comment dominer le monde. Sans compter le luxueux hôtel Sofitel juste à côté, qui n’hésite pas à exploiter les femmes immigrantes pour un salaire de misère, pour que les plus nantis puissent se vautrer dans leur luxe ostentatoire.
Ostie d’crosseurs, il n’y a plus de lieux où vous pouvez vous cacher !