« Les professeures et professeurs de l’UQTR ont déjà fait leur part dans les efforts visant l’assainissement des finances de l’institution. Lors des dernières négociations, ils ont fait de nombreux compromis, notamment en ce qui a trait aux salaires et aux conditions d’enseignement et de recherche. Dans la négociation en cours sur le renouvellement de la convention collective, la direction leur demande d’écoper davantage pour compenser sa mauvaise gestion et un financement inadéquat, notamment en exigeant une charge d’enseignement supplémentaire, qui rompt avec la tâche professorale convenue dans le réseau universitaire québécois. C’est inacceptable ! », affirme Jean-Marie Lafortune, président de la FQPPU.
Ce lock-out témoigne de l’absence de volonté de la direction de parvenir à un nouvel accord négocié et est donc susceptible d’affecter durablement le climat de travail et d’études, ainsi que le bon fonctionnement de l’Université.
« La FQPPU appelle le recteur McMahon à lever ce lock-out et à retourner rapidement à la table de négociation. Il en va de la réputation de l’UQTR tant auprès de la communauté universitaire que de la population québécoise. Le mépris envers les professeures et professeurs de l’UQTR afflige l’ensemble du corps professoral québécois, qui est déterminé à soutenir ses collègues par tous les moyens nécessaires », conclut M. Lafortune.
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