« C’est malheureux, mais ces accidents illustrent bien comment les travailleurs de remplacement, avec presque aucune formation, soulèvent des questions de sécurité au port de Québec. L’employeur, la Société des arrimeurs de Québec, dont est membre QSL, veut éviter de négocier correctement et a recours à des scabs », a dénoncé Stéphan Arsenault, président du syndicat.
« Tout ça serait réglé depuis fort longtemps si nous avions une loi anti-briseurs de grève dans le Code du travail fédéral. L’employeur utilise des travailleurs de remplacement, ce qui est illégal pour les entreprises de compétence provinciale. Nous sommes chanceux que le dommage n’est que matériel et qu’il n’y a pas eu de blessés ou pire », de dire Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
Le 15 septembre 2022, la Société des arrimeurs de Québec (SAQ) a mis en lock-out les 81 débardeurs au port de Québec. Les parties sont en pourparlers depuis le mois de juin 2022. Les discussions achoppent sur l’horaire de travail. L’employeur maintient sa demande d’exiger davantage d’heures de travail des débardeurs. Les membres désirent protéger l’important équilibre entre le travail et la vie personnelle. Comme partout ailleurs, il y a un manque de personnel au port de Québec et l’employeur s’acharne à faire porter le fardeau de cette situation sur le dos des débardeurs.
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