Ce que ce dernier ne dit pas, c’est que les deux unités de négociation ont fait preuve d’ouverture et de souplesse en réduisant leurs demandes respectives pour tenter de trouver une voie de passage pour en venir à une entente sur les conventions collectives. Le directeur général, Jacques Brisebois, n’a pas voulu aborder le volet monétaire et a mis fin à une rencontre avant même que le syndicat des cols blancs ne termine sa présentation à la table de négociation.
« Étant donné que l’employeur n’a pas démontré aucune ouverture, les syndicats ont déposé les 5 et 12 décembre 2023 des offres globales de règlement pour la convention collective, des offres qui reflètent ce qui est offert sur le marché du travail dans le monde municipal et en respectant le taux d’inflation des dernières années dans la grande région de Montréal », explique Johanne Parent, présidente des cols blancs de Sainte-Marthe-sur-le-Lac (SCFP 2804).
Le 18 décembre 2023, les syndicats ont demandé au ministère du Travail de nommer une personne médiatrice, ce qui a été fait le 12 janvier 2024. Le syndicat a par la suite proposé 13 dates, débutant en janvier 2024, mais seules 4 dates ont été confirmées par l’employeur, et ce, à partir uniquement du 21 février prochain.
« La frustration des syndiqué(e)s augmente de jour en jour. Une grève entre le 7 et le 12 février a été discutée. Mais cette date a été écartée, car les membres ne désiraient pas empêcher les enfants d’avoir leur carnaval d’hiver. La patience s’effrite cependant », explique Marc-Antoine Lucas, président des cols bleus de Sainte-Marthe-sur-le-Lac (SCFP 1962).
Le syndicat tient à rappeler que la grève des heures supplémentaires est maintenue. Par contre, contrairement à ce qu’indique le communiqué de la Ville, les patinoires sont entretenues lors des quarts de travail des cols bleus. Et ceci, sans oublier que les services essentiels, convenus entre la Ville et le syndicat des cols bleus, sont en tout temps respectés.
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