Il est en effet de tradition que les premiers ministres des provinces et territoires rencontrent les leaders autochtones à la veille des réunions du Conseil de la Fédération.
« Le premier ministre du Québec se doit de prendre en compte toutes les Premières Nations qui sont présentes et actives sur le territoire du Québec. Il ne peut se contenter de donner suite aux ententes signées par ses prédécesseurs avec quelques nations autochtones. Sur ce point, on doit se réjouir pour ces nations signataires d’ententes, et même les en féliciter. Mais qu’en est-il des autres ? » déclare Ghislain Picard, Chef de l’APNQL, faisant ainsi référence à la signature hier d’une entente territoriale avec la nation crie.
« Une large majorité de nos Premières Nations se fait fermer la porte par le gouvernement de Jean Charest dès qu’il est question de gestion du territoire et de partage des ressources. Cette attitude du gouvernement provincial est condamnable. Elle a et aura de plus en plus de conséquences néfastes sur le développement harmonieux de l’économie du Québec. Sur ce plan, entre autres, le bilan de neuf ans de gouvernement Charest est négatif.
En refusant de rencontrer aujourd’hui les leaders autochtones à Halifax, Jean Charest ne fait que confirmer sa négligence pour des questions d’importance cruciale pour l’avenir du Québec », ajoute le Chef de l’APNQL.