Après un rassemblement devant le pavillon Athanase-David, rue Saint-Denis à Montréal, les professeur-es et les maîtres de langue de l’UQAM, en grève depuis le 16 mars, ainsi que les étudiantes et les étudiants se sont rendus, cet après-midi, devant les bureaux de Montréal du ministère de l’Éducation du Québec, rue Fullum, pour réclamer un financement juste et équitable de l’université.
Messages de solidarité
Des représentants de partis politiques, Gilles Duceppe pour le Bloc québécois, Amir Kadhir pour Québec Solidaire, ainsi que Marie Malavoy et Martin Lemay pour le Parti québécois ont prononcé des allocutions avant le départ de la manifestation. Ils ont apporté leur soutien aux grévistes et pris position pour la défense de la mission publique de l’UQAM.
Devant les bureaux montréalais de la ministre de l’Éducation, du Sport et du Loisir, Mme Michelle Courchesne, situés au 600, rue Fullum, Michèle Nevert, présidente du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ–CSN), et un porte-parole des associations étudiantes se sont adressés aux manifestantes et aux manifestants.
Grève et enjeux de négociation
Rappelons que les professeur-es et les maîtres de langue de l’UQAM revendiquent notamment l’embauche de 300 nouveaux professeur-es. Ils demandent également la parité salariale avec leurs collègues des autres universités québécoises. Leurs revenus sont inférieurs à ces derniers.
En assemblée générale, le vendredi 27 mars, ils ont voté à 91 % pour reconduire la grève pour une période de 10 jours, soit jusqu’au 6 avril.
Le SPUQ–CSN représente 1000 membres.