« Nous sommes très heureuses de ce résultat et fières que cette entente ait été adoptée, puisqu’elle nous permettra d’avoir une convention collective locale qui répond aux besoins des professionnelles en soins de la région, et ce, dans tous les secteurs d’activités », a indiqué Patricia Lajoie, présidente de la FIQ-SPSCN. « Nous avons mis en place avec l’employeur tous les leviers pour diminuer la précarité d’emploi, diminuer les heures supplémentaires obligatoires, donner des congés à nos membres et améliorer la conciliation travail-famille », ajoute Mme Lajoie.
Le syndicat a réussi à obtenir plusieurs gains importants liés aux demandes exprimées par les membres lors des consultations et aux six priorités retenues pour cette négociation. L’entente prévoit notamment plus de postes à temps complet, et ce, autant pour les infirmières, les infirmières auxiliaires que pour les inhalothérapeutes, des postes stables sur un quart de travail et un centre d’activités pour plus de 60 % des membres, davantage de stabilité pour les équipes volantes sur le quart de travail et sur les centres d’activités et la création de postes supplémentaires dans les centres d’activités pour les remplacements et les congés.
L’adoption de cette entente permet d’harmoniser et d’uniformiser les différentes conventions collectives locales à la suite de la Loi 10 et des fusions d’établissements. Ainsi, au cours des prochains mois, une seule convention collective locale s’appliquera pour l’ensemble des professionnelles en soins œuvrant au CIUSSS de la Capitale-Nationale.
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