Les regroupements régionaux en santé et services sociaux sont extrêmement inquiets face aux compressions mises en œuvre par le gouvernement libéral. Ces mesures d’austérité s’ajoutent aux difficultés déjà rencontrées par les groupes communautaires. « Lorsque les services publics sont la cible de coupes budgétaires, ce sont les organismes communautaires qui se retrouvent en première ligne pour répondre aux besoins de la population, or ils sont déjà à bout de souffle. Selon notre récent rapport (http://www.riocm.ca/rapport-financement-organismes-montreal-plusieurs-groupes-menaces-fermeture/), 93 % d’entre eux subissent déjà les contrecoups d’un financement à la mission insuffisant. C’est la première fois que je vois autant de colère et d’exaspération dans le milieu communautaire. Ce geste historique démontre la gravité de la situation. », déclare Sébastien Rivard, coordonnateur du RIOCM.
Les regroupements de Montréal rappellent que les organismes communautaires en santé et services sociaux du Québec ont besoin de 225 millions $ supplémentaires pour pouvoir réaliser adéquatement leurs missions, et que les organismes rattachés aux autres ministères (famille, immigration, éducation, environnement, défense des droits, etc.) ont aussi des besoins urgents, se chiffrant à au moins 75 millions $. « Le gouvernement Couillard doit entendre notre cri d’alarme et tenir la promesse de rehaussement des subventions aux organismes communautaires qui constituent souvent le dernier filet de sécurité des groupes les plus vulnérables » rappelle Julie Nicolas, directrice du RACOR en santé mentale.
La marche funèbre de cet après-midi n’est qu’un début, car les organismes communautaires de Montréal comptent continuer leur mobilisation pour obtenir un meilleur financement et lutter contre les mesures d’austérité !
Voir la liste des groupes (http://www.riocm.ca/liste-groupes-fermes-cause-dausterite-17-novembre/) fermant leurs portes pour la journée ou faisant une action symbolique pour marquer leur appui à la manifestation.