« Pour les membres, cette proposition n’offrait rien de plus que ce qui avait déjà été rejeté vendredi, car, il s’agissait d’un rééquilibrage du monétaire entre les salaires et les assurances collectives. Le message des membres est clair et leur détermination est accrue en raison du lock-out décrété par l’employeur alors que les discussions avaient toujours cours entre les parties », a commenté Serge Dupont, adjoint au directeur québécois d’Unifor.
Rappelons que le lock-out a été décrété à minuit et une dans la nuit de samedi à dimanche. Paccar applique effectivement la règle du « pas de contrat, pas de travail » (no contract, no work). Étant donné que la convention collective se terminait le 30 novembre à minuit, les membres d’Unifor ont été mis en lock-out au cours de la nuit.
Les points d’achoppement de cette négociation portent sur la bonification du salaire des gens de métiers, l’amélioration du régime d’assurance collective et l’élimination de la disparité de traitement dans le régime de retraite.
Paccar emploie 1 400 membres d’Unifor qui fabriquent des camions de marques Perterbuilt et Kenworth.
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