Ils exigent aussi le maintien et le développement des programmes et activités de prévention.
« La dangerosité du travail à l’Institut est bien connue et perdure. L’une des solutions, c’est que le processus de réévaluation salariale des ISPS débouche sur des avancées importantes. Pour améliorer son expertise et ses pratiques, l’Institut doit retenir ses ISPS et cesser d’être un club-école des services carcéraux fédéraux, où les salaires sont nettement meilleurs », selon Marie-Eve Desormeaux, présidente de la section locale 2960 du SCFP.
« Trop souvent, nous devons déposer des plaintes à la CNESST pour que l’employeur réponde à ses obligations. Ces temps-ci, il conteste la totalité des déclarations d’accidents du travail, probablement pour tenter de camoufler la hausse des incidents. Bref, les employés sont extrêmement inquiets de la tendance et c’est pourquoi ils manifestent aujourd’hui », d’ajouter Marie-Eve Desormeaux.
Aussi, le syndicat indique que 303 déclarations d’accidents de travail ont été émises en 2019, que ce nombre a grimpé à 380 en 2020, et qu’au rythme actuel, il sera dépassé en 2021. Il précise également que la majorité du personnel a moins de cinq ans d’ancienneté et que l’équipe de direction de l’établissement est composée de nouveaux visages.
La section locale 2960 du SCFP représente les quelque 700 employés de l’Institut Philippe-Pinel. Ils exercent des fonctions telles qu’infirmière, sociothérapeute, intervenant spécialisé en pacification et en sécurité (ISPS), commis-surveillant d’unité, préposé à l’entretien ménager, préposé au service alimentaire et agente administrative.
Un message, un commentaire ?