« Cela fait des années que la FIQ dénonce les compressions dans les budgets dédiés à la santé. Comment peut-on imaginer que ces coupures n’auront pas d’incidence sur les services de santé offerts à la population ? », questionne Régine Laurent, présidente de la FIQ. « L’État se décharge de ses responsabilités en confiant le sort de personnes hautement vulnérables à des entreprises privées sans veiller à assurer un contrôle rigoureux de la qualité des services », poursuit Mme Laurent.
D’ailleurs présente hier à la réunion du conseil d’administration du CSSS d’Ahuntsic et Montréal-Nord pour dénoncer les compressions majeures qui y ont été faites, Mme Laurent a vertement critiqué les conséquences que ces coupures ont, au quotidien, sur les soins à domicile des personnes âgées.
« Non seulement les professionnelles en soins ne peuvent plus répondre à la demande dans les établissements, mais aussi les personnes qui ont besoin de soins se retrouvent dans une situation intenable », a-t-elle fait valoir.
La Fédération souhaite maintenant que le gouvernement prenne acte des conclusions et des recommandations de la Protectrice du citoyen et qu’il agisse rapidement de manière à offrir aux citoyens des services publics de qualité auxquels ils sont en droit de s’attendre.