C’est au terme d’une tournée d’assemblées générales s’étant déroulée sur quatre jours et d’un vote par référendum prenant fin ce midi, que les résultats se sont fait connaître. Il faut noter que conformément à l’engagement que le comité de négociation avait pris auprès de l’employeur, ce dernier n’a pas fait de recommandation d’acceptation ou de rejet à ses membres.
« Ce qu’on demande depuis le début, c’est un réel rattrapage salarial pour que les travailleurs et les travailleuses cols-bleus de la Ville de Québec soient rémunérés de façon comparable à ce qui se fait aux alentours. C’est une question de respect et de dignité », explique le président du SCFP 1638, Luc Boissonneault.
Si les employés manuels de la Ville de Québec avaient accepté cette proposition, ils auraient touché en 2029, donc au terme de leur nouveau contrat de travail, le même salaire que les employés manuels de Lévis recevaient déjà en 2024. Il est important de noter que les cols bleus employés depuis 0 à 5 ans quittent la ville vers les entreprises privées de la région et les municipalités avoisinantes à un ratio de 40%, créant une perte d’expertise et d’efficacité importantes.
« À ce stade-ci, nous nous entendons sur la majorité de la convention collective, sauf sur le volet des salaires. Est-ce que le maire Marchand considère qu’un employé manuel de la Ville de Québec vaut moins que son homologue qui travaille de l’autre côté du pont ? C’est un non-sens pour nos membres et c’est pour ça qu’ils ont refusé l’entente proposée. Ils nous disent que c’est la convention de la dernière chance, sinon ils vont partir », de conclure le président.
La convention collective des cols bleus de la Ville de Québec est venue à échéance le 31 décembre 2023 et les parties négocient depuis le 2 février 2023, soit deux ans déjà.
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