Cette mesure mettra les employeurs sur un pied d’égalité avec une série de travailleuses et travailleurs, dont les camionneurs, livreurs, cheminots, et les équipages au sol des aéroports canadiens. Ces travailleuses et travailleurs pourront ainsi négocier de meilleurs salaires et conditions de travail.
Bien que les détails restent à voir, une loi anti-briseurs de grève interdirait aux entreprises de simplement remplacer leurs employé-e-s en grève ou en lock-out. Cela inciterait les employeurs à négocier de bonne foi, à éviter les conflits de travail, et à veiller à ce que les employé-e-s soient respectés et traités équitablement. Une loi similaire existe déjà au Québec et en Colombie-Britannique.
« Enfin ! Le fédéral reconnait que les entreprises ont toujours eu plus de pouvoir que les gens de tous les jours et que, pour négocier équitablement les conditions de travail, il faut interdire le recours aux briseurs de grève. Cela rendra la libre négociation collective plus efficace et plus significative pour nos membres et les travailleuses et travailleurs canadiens partout, » explique le président de Teamsters Canada, François Laporte.
Le projet de loi devrait être déposé au cours de l’année prochaine.
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