« Nous sommes toujours en négociation depuis le mois de juin 2023, forts de l’appui d’un conciliateur. Malgré sa présence, l’employeur refuse toujours de verser des salaires compétitifs, à la hauteur du coût actuel de la vie. Comme tout le monde, nous devons vivre avec les impacts de l’inflation qui continue de nous frapper collectivement. Plusieurs autres enjeux restent en suspens, notamment en ce qui a trait à notre assurance collective, à nos congés personnels et à la valorisation de l’ancienneté », déclare Stéphanie Boulay, présidente du syndicat.
« Les membres du syndicat veulent simplement obtenir des conditions d’emploi à la hauteur du travail accompli chaque jour. De la part d’un employeur mondial dans un domaine spécialisé qui ne rencontre aucune concurrence au Québec, nous nous attendons à mieux. Sa position stratégique lui permet de contrôler le marché des capsules dévissables utilisées sur les bouteilles à usage unique, une position très rentable. Il a donc les moyens de bien rémunérer ses salarié-es et c’est dans cet esprit que nous allons soutenir le syndicat jusqu’au bout dans cette négociation », souligne Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN.
« Partout en Montérégie, les entreprises rivalisent pour attirer et surtout, pour garder les salarié-es, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui exige l’établissement de bonnes conditions de travail. Amcor doit entendre raison et se rendre à l’évidence que pour garder ses employé-es, il faut les traiter avec respect en offrant des conditions égales aux autres entreprises de la région », ajoute Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie-CSN.
Un message, un commentaire ?