« Une série de mesures ont été mises en place pour empêcher la propagation du coronavirus notamment l’installation de plexiglas entre les différents postes de travail sur le convoyeur, la distribution de masques, le nettoyage plus fréquents des aires communes et des postes de travail, etc. », a indiqué Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor.
« Des recommandations strictes ont aussi été édictées par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) pour les bateaux de pêche et les quais lors du débarquement des prises afin de minimiser les opportunités de propagation de la COVID-19 », a indiqué le dirigeant syndical. « C’est une période d’incertitude alors que par définition, la saison de la pêche est courte et que si on la manque, c’est tout un pan de l’économie régionale et nationale qui va en souffrir. Mais de l’autre côté, on doit aussi tenir compte de la santé publique », a commenté M. Gagné.
« Pour le moment, nous demeurons à l’affût pour s’assurer que nos membres sont protégés et qu’il n’y a pas de foyer d’éclosion », a indiqué le directeur québécois.
Campagne de syndicalisation dans le secteur des pêches
On se rappellera que l’an dernier, l’usine Crustacés de Gaspé nouvellement syndiquée avait été fermée pour la saison en plein processus de négociation d’une première convention collective. Au terme d’une intense campagne de mobilisation du syndicat dans la région, les parties avaient finalement réussi à s’entendre sur un premier contrat de travail et un engagement à rouvrir cette année.
Unifor représente plus de 7 000 membres qui oeuvrent dans le secteur des pêches au Canada de l’Atlantique à la côte ouest en passant par les Grands Lacs.
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