L’AEFO a organisé ce vote, car malgré ses efforts soutenus depuis plus d’un an et demi, le gouvernement et le Conseil des associations d’employeurs (CAE) continuent d’insister sur des propositions qui cherchent à alourdir la tâche des enseignantes et des enseignants et qui auraient un impact désastreux en salle de classe.
« Ce vote retentissant en faveur du oui démontre hors de tout doute que les enseignantes et enseignants franco-ontariens ont l’intention de repousser les offensives du gouvernement et du CAE. Nous jugeons inacceptable leurs propositions qui limitent les appuis en salle de classe et qui amplifieront la pénurie criante de personnel enseignant. C’est la survie de notre système d’éducation en langue française, ainsi que la qualité des apprentissages qui sont offerts aux élèves qui sont en jeu. On ne peut pas accepter cela. », a déclaré Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO.
L’AEFO tient à remercier ses membres de ce vote de confiance, qui lui donne le droit de choisir d’utiliser la grève comme moyen de pression. « L’objectif de l’AEFO n’est pas de déclencher une grève à tout prix, et nous avons la ferme intention de poursuivre la négociation de bonne foi. Mais le gouvernement et le CAE doivent reconnaitre l’importance des services que nous offrons aux élèves qui nous sont confiés et qui contribuent à bâtir la société d’aujourd’hui et de demain. L’éducation en français est une valeur sûre pour l’Ontario. » conclue Anne Vinet-Roy
Le mandat de grève ne signifie pas l’arrêt des pourparlers. Les prochaines rencontres de négociation sont prévues les 31 janvier, 1er et 2 février 2024 en présence d’un conciliateur nommé par la Commission des relations de travail de l’Ontario (CRTO).
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