Le contrat de travail des employés représentés par le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) est échu depuis le mois de juin dernier et les négociations piétinent. « Nous avions entrepris de négocier de bonne foi avec l’employeur, mais puisqu’il ne se passe pratiquement rien à la table de négociation, il est temps de hausser le ton », affirme Lucie Martineau, présidente du Syndicat de la fonction publique du Québec.
Selon le SFPQ, les discussions achoppent sur des questions normatives, la titularisation des emplois occasionnels, les conditions de travail du personnel surnuméraire et les demandes salariales. Les syndiqués entendent déclencher la grève au moment jugé opportun, tout en demeurant confiants que l’employeur entame de réelles négociations et fasse preuve d’ouverture, indique le SFPQ.