« La démarche du syndicat des Métallos, qui vient de déposer une plainte auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT), est hautement justifiée. En prenant publiquement parti pour l’employeur, le premier ministre François Legault sabote tout le processus de négociation. Les déclarations malheureuses du chef du gouvernement ne font que conforter l’employeur dans sa décision de laisser à la rue les travailleurs et travailleuses d’ABI », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
« Pour la FTQ, le parti pris du premier ministre en faveur de l’employeur au détriment des hommes et des femmes de l’entreprise est d’autant plus injustifié que c’est la compagnie qui est constamment en demande de concession dans ce dossier. Depuis le début de ce conflit, la partie syndicale ne cesse de répéter qu’elle est prête à négocier en tout temps, malheureusement, l’employeur refuse la négociation », ajoute le président de la FTQ Daniel Boyer.
« Ce conflit s’éternise sans raison. Nous invitons la partie patronale à revenir à la table de négociation et à mettre fin à sa stratégie de la ’’terre brulée’’ en étirant dans le temps ce lockout qui vise tout simplement à décourager les travailleurs et travailleuses. Ce n’est pas en tapant constamment sur ses employés que l’on contribue à bâtir de bonnes relations de travail » conclut le président de la FTQ Daniel Boyer.
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