Le rapport, écrit par Asad Ismi et commandité par le STTP, décrit en détails les conséquences de la politique commerciale du Canada à l’endroit de la Colombie et des investissements canadiens dans ce pays. L’auteur fait état de terribles abus en matière de droits de la personne en lien avec d’importantes sociétés canadiennes. Il prétend qu’au moins six sociétés canadiennes sont liées à la répression exercée par les forces militaires et paramilitaires en Colombie, et que deux de ces sociétés en particulier sont liées à au moins huit assassinats de syndicalistes et de militants et militantes des droits de la personne.

L’auteur expose les ravages écologiques causés par des sociétés minières canadiennes. À Segovia, le niveau des vapeurs de mercure est plus de 1 000 fois supérieur à la limite fixée par l’Organisation mondiale de la santé, ce qui affecte la santé des 150 000 habitants de la ville. L’extraction de l’or dans la région pose une grave menace de contamination catastrophique de la rivière Cauca, qui approvisionne dix millions d’habitants en eau potable.

Ce rapport de 178 pages fournit des preuves accablantes d’un comportement insensible de la part de sociétés parmi les plus importantes du Canada. De plus, il expose en détails le rôle du gouvernement du Canada dans la création d’un espace permettant que de telles atrocités continuent d’être perpétrées. L’Accord de libre-échange Canada-Colombie, en vigueur depuis le 15 août dernier, a pour unique objectif l’exploitation accrue des ressources de la Colombie par des sociétés canadiennes et n’accorde que peu d’attention aux problèmes majeurs en matière de droits de la personne qui viennent assombrir le tableau. En ce sens, le gouvernement Harper participe à la mise en place d’un modèle néocolonial d’exploitation de la Colombie.

Renseignements :

Pour obtenir un exemplaire du rapport, prière de communiquer avec Mike Palecek, permanent syndical national, STTP Courriel : mpalecek@cupw-sttp.org