D’emblée, la présidente du conseil central, Manon Tremblay, a mis de l’avant les enjeux majeurs pour la région ainsi que pour le mouvement syndical en général : « On voit de plus en plus d’employeurs avoir des problèmes de pénurie de main-d’œuvre. Étrangement, on en voit encore plusieurs d’entre eux ne pas se préoccuper des conditions de travail pour un travail décent. De nombreuses revendications similaires ont eu lieu dans le passé et nous devons continuer d’aller de l’avant, en propulsant notre société vers un avenir plus sain, reluisant, et qui met au cœur de ses priorités la qualité de vie des travailleurs et des travailleuses. »
Ces propos ont rapidement été salués par la présidente de la CSN, Caroline Senneville, qui a réitéré l’engagement de la CSN pour un salaire minimum à 18 $ l’heure.
« Cela fait des années que nous le disons, le salaire minimum est trop bas. Il y a six ans, nous demandions déjà 15 $ l’heure. C’était avant la pandémie, la guerre, et l’inflation délirante qu’on connaît aujourd’hui. Maintenant, 15 $ l’heure ne permettent même pas de se sortir la tête de l’eau. Le salaire minimum doit améliorer le pouvoir d’achat des bas salarié-es et contribuer à lutter contre les inégalités. » a affirmé Caroline Senneville, tout en invitant les délégué-es à continuer leur implication dans le mouvement syndical afin de bâtir une société plus juste et équitable.
Les délégué-es réunis à cette occasion pourront se pencher sur les orientations du prochain mandat du Conseil central du Saguenay-Lac-Saint-Jean de la CSN. Des ateliers portant sur l’immigration et la vie syndicale, l’industrie forestière et les impacts des changements climatiques, entre autres, auront cours tout au long de la semaine. Les congressistes auront également l’occasion de procéder à l’élection des différents postes électifs du conseil central, d’élire tous les postes membres du comité exécutif du conseil central ainsi que de pourvoir les postes.
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