C’est devant plus d’une soixantaine de délégués syndicaux du SDEG et de représentants des regroupements professionnels et régionaux, qui représentent les quelque 72 000 membres de la CSD, que le président de la centrale, François Vaudreuil, a pris la parole.
« L’arrogance des demandes que les concessionnaires d’automobiles ont signifié à leurs salariés avant le déclenchement du lockout, leur entêtement à refuser toute négociation, à se cantonner dans des positions aussi aberrantes que stériles montrent à quel point ils refusent d’assumer la responsabilité aussi bien économique que sociale qui est la leur. Pire, cela démontre un modèle d’affaires répressif et dépassé. »
M. Vaudreuil a également tenu à souligner l’importance de continuer à donner un appui indéfectible à tous les lockoutés. « Aujourd’hui, nous sommes fiers de constater que dans un monde que l’on dit individualiste, cette solidarité continue de s’exprimer haut et fort, pour donner son sens aux sacrifices auxquels les membres du SDEG ont dû consentir. Il n’y a pas de petit gestes de solidarité, retarder l’achat d’un véhicule neuf ou son entretien chez un concessionnaire autorisé peut faire une différence et faire pencher la balance en faveur de ceux qui se battent pour le respect des décisions démocratiques, en faveur des travailleuses et des travailleurs expérimentés et dévoués. »