Nous sommes fières d’unir nos forces pour l’égalité, la justice et pour lutter contre les violences envers les femmes et contre les discriminations systémiques. C’est pourquoi, nous demandons au gouvernement de la CAQ de mettre en œuvre les revendications du Collectif 8 mars et d’agir en conséquence pour éliminer les injustices et les violences envers toutes les femmes.
De plus, la pandémie a mis au grand jour les injustices que subissent les femmes en matière de santé-sécurité au travail. « Alors que l’étude du projet de loi 59 débutera d’un jour à l’autre, nous profitons de la Journée internationale des droits des femmes pour réclamer une réforme vraiment féministe », martèle Chantal Ide, vice-présidente et responsable politique du dossier santé-sécurité au CCMM‒CSN.
Revendications du Collectif 8 mars
– Attendu que la pandémie de COVID-19 a exacerbé les discriminations systémiques déjà existantes à l’endroit des femmes, et particulièrement les femmes à la croisée des oppressions, notamment les femmes immigrantes et racisées, les femmes autochtones, les femmes ayant un handicap, les femmes aînées et les personnes LGBTQ+ ;
– Attendu que la pandémie de COVID-19 a eu des impacts différenciés et disproportionnés sur les femmes en matière de pertes d’emploi et de revenus, de précarité d’emploi, de hausse du chômage, de détérioration des conditions socioéconomiques chez les bas salariées et les prestataires d’aide sociale, de surexposition au risque de contamination, d’aggravation de la violence conjugale, d’augmentation du travail invisible et de la charge mentale (soins aux enfants, aîné-es et personnes vulnérables) ;
– Attendu que la pandémie de COVID-19 s’est abattue sur les services publics qui souffraient déjà de sous-financement chronique avec pour corollaire le développement de services privés ;
– Attendu le rôle potentiel des changements climatiques dans l’apparition de la pandémie de COVID-19 et sans être à l’abri de nouvelles souches de maladie qui peuvent être pandémiques et d’autres conséquences extrêmes issues du bouleversement climatique.
Le Conseil central du Montréal métropolitain‒CSN et le Collectif 8 mars demandent au gouvernement de reconnaître les discriminations systémiques vécues par les femmes et entre les femmes, et de prendre des mesures concrètes pour les enrayer.
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