Les négociations se déroulent depuis dix mois maintenant, dont quelques rencontres en conciliation. Malgré des efforts marqués des syndiqués afin d’élaguer plusieurs de leurs demandes dans l’espoir d’atteindre une entente, l’employeur est demeuré inflexible. Il rejette du revers de la main toutes les demandes monétaires. Les points en litige sont nombreux : régime de retraite, augmentation salariale, protection du travail du personnel syndiqué versus le personnel-cadre, assurances collectives, etc.
Le statut de travail des membres est un autre point litigieux. Alors que le syndicat tente d’implanter des mesures qui facilitent l’obtention du statut de temps plein, de l’autre côté, l’employeur fait le travail inverse, en voulant maintenir le statut précaire des emplois. Moins du tiers des travailleurs syndiqués ont un statut à temps plein.
« C’est l’employeur qui a créé ce conflit de toutes pièces, il doit comprendre que nos membres sont décidés à se battre pour leurs droits et qu’ils sont appuyés par le plus grand syndicat du secteur privé au pays et la plus grande centrale syndicale du Québec, la FTQ », a commenté M. Proteau.
Les deux conventions collectives sont échues depuis le 1er novembre 2015. Près de vingt membres d’Unifor sont touchés dans les deux services de l’hôtel Comfort Inn situé sur la rue Corbeil à Trois-Rivières.