Vendredi dernier, la FCCRQ a d’ailleurs présenté un mémoire détaillé sur ces problèmes de relativité salariale aux membres du comité paritaire qui comprend, entre autres, des responsables de la SAAQ et du Conseil du trésor. La présentation a suscité de bons échanges.
Depuis 20 ans, la description de travail des contrôleurs routiers de la SAAQ et l’évaluation qui en découle ne tiennent pas la route.
La FCCRQ et l’AFPC-Québec demandent aux citoyennes et aux citoyens d’envoyer un message aux responsables de la SAAQ ainsi qu’aux ministres Lebel et Bonnardel. Le but est de les sensibiliser à un problème qui perdure depuis des décennies. Les deux organisations syndicales s’attendent à ce que plusieurs centaines de courriels parviennent aux décideurs.
Rappel des faits
Malgré une mise à jour de la description de travail en 2007, la dernière évaluation des emplois des contrôleurs routiers remonte à 2001 et elle s’était basée sur une description de travail de 1994. Les descriptions de travail de 1994 et de 2007 ne tiennent pas compte du fait que le travail a considérablement changé depuis 20 ans. Les contrôleurs routiers méritent une mise à jour de leur emploi et une nouvelle évaluation de travail. Il s’agit d’une question légitime et de justice.
Soulignons que le travail du contrôleur routier ne se résume pas qu’à la surveillance du poids des véhicules commerciaux. Elles et ils appliquent plusieurs lois comme, par exemple, une partie du Code criminel, la Loi sur les propriétaires exploitants et conducteurs de véhicules lourds et la Loi sur l’environnement. Les contrôleurs routiers possèdent également le pouvoir d’enquêter.
La formation est d’ailleurs un exemple éloquent de l’évolution du travail étant depuis 20 ans. En effet, la formation exigée aux contrôleurs routiers à l’École nationale de police est passée de 14 à 21 semaines auxquelles s’ajoutent plusieurs autres semaines de formation en continu à l’interne.
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