« Visiblement, Postes Canada s’est croisé les bras et a négocié de mauvaise foi en attendant tout simplement le dépôt d’une de loi spéciale obligeant les postiers et postières à reprendre le travail. Cela est indécent, mais ne nous surprend pas. Postes Canada nous a habitués à ce genre de stratégie. Lors de la dernière négociation, en 2011, la direction a agi de la même manière. Il y a un ménage à faire à la direction de Postes Canada », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Cela est d’autant plus indécent que le droit de grève est reconnu par la Cour suprême du Canada. Ce projet de loi spéciale entrave un droit reconnu et protégé par la Charte des droits et libertés et par la Constitution. En aucun cas, la santé et la sécurité des Canadiens et Canadiennes n’ont été menacées par le choix légitime du syndicat d’user de moyens de pression pour faire aboutir la négociation. En agissant de la sorte, le gouvernement Trudeau se fait complice de la stratégie de négociation de Postes Canada qui est justement de ne pas négocier », conclut le président de la FTQ.
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