De plus, la structure proposée permettra des échanges en profondeur sur des sujets importants quant à l’avenir de l’éducation universitaire. En effet, de nombreuses rencontres préalables au Sommet étaient dans l’esprit des représentations de la FEUQ quant à la structure. « Pour s’assurer de pouvoir traiter sérieusement les questions essentielles liées à l’éducation universitaire, il faut se donner le temps de faire les débats en profondeur. Les rencontres préparatoires, tant par leur caractère thématique, régional ou encore citoyen, permettront un débat ouvert avec tous les partenaires et partis impliquées » explique Mme. Desjardins.
La FEUQ participera à ces réunions pour y faire valoir l’opinion et les revendications des étudiants universitaires québécois. Forte de vingt-trois ans d’existence, la Fédération détient de nombreuses recherches et des argumentaires détaillés sur lesquels reposent ses revendications : « À la FEUQ, nous avons depuis de nombreuses années fait un travail rigoureux de recherche sur de nombreux aspects du monde de l’éducation universitaire, de son financement à la façon de voir la création du savoir en passant par la question de l’accessibilité. Il y a de nombreuses années que nous attendions une réelle opportunité de présenter ces arguments ; nous sommes confiants que ce Sommet sera cette occasion » poursuit la présidente de la FEUQ.
Finalement, la Fédération appuie la décision de prévoir le gel des frais de scolarité jusqu’en 2014. Selon elle, il s’agit d’une décision sage dans l’optique d’aborder le Sommet dans un climat serein et propice à la discussion. « Le choix du gouvernement de geler les frais de scolarité est une décision que nous saluons, puisqu’elle permet un débat sain sans qu’il ne semble y avoir une décision prise à l’avance. Les annonces sur le Sommet d’aujourd’hui s’inscrivent dans cet optique et c’est pourquoi nous les accueillons favorablement » conclu Mme. Desjardins.