Les marcheurs souhaitent ainsi dénoncer le niveau actuel du salaire minimum qu’ils jugent insuffisant et réclament qu’il soit haussé à 15 dollars l’heure : « Le salaire minimum actuel condamne les travailleuses et les travailleurs à la pauvreté même s’ils occupent un emploi à temps plein. C’est une situation totalement inacceptable dans une société aussi riche que la nôtre », déplore Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Rappelons que la CSQ est engagée activement dans la campagne 5-10-15 dont les revendications sont les suivantes : obligation des employeurs à fournir l’horaire de travail au moins cinq jours à l’avance, garantie de dix jours de congé payé par année pour maladie ou obligations familiales, hausse du salaire minimum à 15 dollars l’heure.
Cette revendication touchant le salaire minimum est même partagée par plusieurs employeurs qui comprennent que tout le monde gagne à ce que leurs employés aient des revenus décents.
« C’est l’ensemble de la société qui s’enrichit lorsqu’on améliore le sort des travailleuses et des travailleurs. Déjà trois provinces canadiennes ont compris le bon sens. À un an des élections au Québec, on ne lâchera pas le morceau dans ce dossier. C’est pourquoi nous sommes nombreux à marcher ensemble aujourd’hui, pour faire entendre raison au gouvernement Couillard », conclut Louise Chabot.
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