Le FRAPRU rappelle que c’est le sous-financement d’AccèsLogis, dont les principaux paramètres n’ont pas été ajustés depuis 2009, qui exlique la lenteur du développement. Selon le regroupement, le gouvernement Legault aurait dû corriger immédiatement ces lacunes pour éviter que la situation ne perdure cette année encore. Selon sa porte-parole, Véronique Laflamme, « la moindre des choses aurait été de réinvestir immédiatement ces sommes pour débloquer les 12 500 logements déjà annoncés dans les budgets des 10 dernières années et attendus impatiemment dans différentes régions, ainsi que la CAQ s’y est engagée en campagne électorale ».
Selon le FRAPRU, la révision des dépenses liées au logement de l’énoncé sont une illustration supplémentaire des déficiences du programme AccèsLogis et de l’urgence d’agir pour faciliter le développement de logements sociaux. « On aurait dû profiter des surplus de 4,5 milliards $, pour améliorer dès maintenant le programme et débloquer les milliers de logements sociaux en attente de réalisation », commente Véronique Laflamme.
Le FRAPRU rappelle aussi que le dernier rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) sur le marché locatif, publié la semaine dernière, illustre la gravité des problèmes de logement. Les chiffres démontrent clairement que les bas taux d’inoccupation annoncent une pénurie de logements à Montréal, Laval, Gatineau, Drummondville, Rouyn-Noranda, Val d’Or, Rivière-du-Loup, Gaspé, ainsi que dans plusieurs autres villes du Québec. Selon Véronique Laflamme, « le gouvernement de François Legault nourrit la crise du logement en détournant ainsi les yeux ».
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