L’ouverture de l’université populaire se fera à 19 h le jeudi 20 août. Après une courte performance du groupe ODAYA, la discussion se fera sur le thème « Un pays, plusieurs nations : la souveraineté québécoise et la souveraineté des Premiers Peuples sont-elles réconciliables ? » Au micro : le chef Constant Awashish, Viviane Michel (présidente de Femmes autochtones du Québec), Andres Fontecilla (président de Québec solidaire) et Andrea Levy (collaboratrice de Canadian Dimension et membre de Nouveaux Cahiers du socialisme).
À ne pas manquer également : « 25 après Oka », où Clifton Nicholas, qui était derrière les barricades à l’époque, témoignera de cette crise, mais surtout parlera de l’avenir et des luttes contre le projet colonial d’appropriation des terres et d’effacement des peuples autochtones. Vendredi le 21 août, 14 h.
Aurélie Lanctôt, Francine Pelletier, Chantal Locat, Annie O’Bomsawin et Judy Rebick seront au micro le 22 août à 16 h 30 pour discuter de l’état actuel des luttes féministes, tant du côté des défis que de celui des réponses amenées par les mouvements populaires et la gauche.
On accueillera également des délégués de Syriza (Grèce) et de Podemos (Espagne).
Le dimanche sera consacré à la construction d’alliances et de réseaux en prévision d’un automne chaud. Le travail se fera d’abord en groupes de travail, puis en plénière avec un objectif de mobilisation sociale transcanadienne.
Parmi les autres sujets abordés : l’austérité et les inégalités ; la gauche et la question nationale ; la guerre des drones ; la décroissance ; les régions contre le néolibéralisme ; le débat entre socialistes et libertaires ; l’« autre » histoire du Canada, et bien plus ! L’Université populaire sera également l’occasion de lancer le Forum social mondial 2016, qui aura lieu à Montréal dans un an jour pour jour.
Parmi les autres invité-es : Amir Khadir, Louise Chabot, Simon Tremblay-Pepin,, Éve-Lyne Couturier, Donald Cuccioletta, Rachad Antonius, Pierre Beaulne, Leo Panitch, Dominique Daigneault, Marie-Neige Besner, Claude Vaillancourt, Jeanne Reynold, Dominique Bernier, Rosa Pires, Diane Lamoureux, Jonathan Durand-Folco, Robert Laplante, Colette Saint-Hilaire, Fanny Theurillat-Cloutier, Xavier Lafrance, et Carminda Mac Lorain.
Fondés en 2008, les NCS sont nés de l’initiative de personnes impliquées dans le mouvement social et la gauche politique au Québec. Les NCS sont sans affiliation politique et cherchent à développer une réflexion de fond sur le capitalisme contemporain et sur les résistances des mouvements populaires qui élaborent les chemins de l’émancipation sociale et nationale.
Pour plus d’informations sur l’événement ou pour une demande d’entrevue :
Élise Vaillancourt
elise.vaillancourt.ev@gmail.com ;
tél. : 514-430-9175
