Porte-parole de l’APTS, Marie-Claude Raynault participe aujourd’hui à une table ronde organisée par le Congrès du travail du Canada en marge des travaux de la Commission. À cette occasion, Patricia A. Hajdu, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, et Lori Sterling, sous-ministre du Travail, souhaitent entendre le point de vue des organisations syndicales canadiennes sur des enjeux tels que l’équité salariale, la formation en cours d’emploi et la lutte contre la violence et le harcèlement sexuels en milieu de travail. « Ce sont là des questions sur lesquelles l’APTS a développé une expertise au fil des ans et qui demeurent au centre de ses préoccupations », affirme Marie-Claude Raynault. Elle entend bien faire valoir, entre autres, le chemin qu’il reste encore à parcourir pour que l’équité soit pleinement réalisée pour toutes les femmes au Québec et au Canada.
En effet, si d’importants progrès ont été enregistrés au cours des 15 dernières années, un écart persiste au Québec entre la rémunération moyenne des hommes et celle des femmes, plus marqué dans le secteur privé. En 2015, le salaire horaire moyen des femmes y était inférieur de 3,47 $ à celui des hommes, soit 4,39 $ pour les postes non syndiqués et 2,18 $ pour les syndiqués.
C’est pourquoi l’APTS souscrit sans réserve à l’engagement inscrit dans le projet de déclaration finale de la Commission, qui se lit comme suit : « Promulguer et mettre en application des règlements pour faire respecter le principe de rémunération égale pour un travail de valeur égale, conformément au droit international du travail, telle que la Convention No°100 sur l’égalité de rémunération, et prévoir des moyens de réparation. »