« En ce 6 décembre, il est important de se rappeler les événements tragiques de 1989 qui ont marqué notre société à jamais. Vingt-six ans plus tard, il est toujours aussi essentiel de rendre hommage aux quatorze femmes victimes de Polytechnique pour ne jamais oublier et pour que cesse la violence faites aux femmes », affirme Louise Chabot.
L’événement de cette année revêt une importance toute particulière dans la foulée des dénonciations d’abus et de violence chez les femmes autochtones : « La Centrale des syndicats du Québec joint sa voix à la Fédération des femmes du Québec pour appuyer les revendications portées par Femmes autochtones au Québec (FAQ). Nous profitons ainsi de l’occasion pour souligner les luttes et la résilience des femmes autochtones », ajoute la présidente.
Un triste souvenir pour inspirer notre action
« Le 6 décembre 1989, c’est encore un souvenir qui nous choque, nous bouleverse et nous attriste. Nous aspirons à une société plus juste, égalitaire. C’est en prenant part à des actions et en nous remémorant que nous avancerons, pas à pas, vers cet objectif de vivre ensemble, tous égaux, sans violence », ajoute Louise Chabot.
Un registre salué
La Centrale des syndicats du Québec a aussi tenu à saluer l’initiative du gouvernement du Québec, qui a déposé cette semaine, à l’Assemblée nationale, un projet de loi pour la création d’un registre québécois des armes à feu : « Depuis l’abolition du registre canadien des armes à feu, plusieurs victimes et témoins de Polytechnique ainsi qu’une majorité de Québécois demandaient un registre québécois. On voit donc ce projet de loi comme un geste concret significatif », conclut la présidente de la Centrale.
Enfin, rappelons que la Centrale des syndicats du Québec participe jusqu’au 10 décembre à la campagne annuelle des seize jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, organisée par l’Internationale de l’Éducation.