« Enseigner est un métier magnifique, mais combien exigeant. Malheureusement, la lourdeur et la complexité grandissante de la tâche, de même que l’insuffisance des services, ont contribué à la dégradation des conditions d’enseignement », a fait savoir Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ. « Et cette année, c’est encore plus marqué avec la gestion de la pandémie dans les écoles. Les enseignants prennent les bouchées doubles et plusieurs sont à bout de souffle. Ils méritent qu’on reconnaisse pleinement leur contribution à cet effort collectif ».
Pour la FSE-CSQ, il est devenu urgent de donner un coup de barre dans les conditions d’exercice des enseignantes et enseignants afin de renverser la vapeur. « Le Québec peut compter sur ses enseignants, mais ceux-ci doivent pouvoir compter sur des ressources suffisantes pour assurer leur sécurité et pour les soutenir davantage face aux immenses besoins qu’ils rencontrent. Les profs prennent soin des élèves en dépit des effets du manque de services, de la pénurie de personnel et de la pandémie. Au gouvernement maintenant de prendre soin des profs », a conclu Josée Scalabrini.
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