Les présidentes de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) et de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ), Valérie Fontaine et Lucie Piché, ainsi que le président de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ), Éric Cyr, soutiennent que c’est l’inaction du gouvernement Legault qui les oblige à recourir à ce moyen de pression.
« Le premier ministre François Legault a lancé un appel afin d’accélérer la négociation. Nous aimerions quand même lui rappeler qu’il est plus que temps puisque nous sommes à la table de négociation depuis longtemps avec des mandats clairs pour négocier. On ne peut pas en dire autant de nos vis-à-vis patronaux, et, si la négociation s’étire, ce n’est certainement pas de notre faute », précisent les trois leaders syndicaux.
Confiance ébranlée à l’endroit du gouvernement
Les présidences des trois fédérations de la CSQ du réseau collégial dénoncent donc ce double discours du côté gouvernemental, qui ne contribue pas à améliorer la confiance des organisations syndicales, dans cette négociation, à l’endroit du gouvernement.
« Cette deuxième journée de grève de nos syndicats aurait très bien pu être évitée si le premier ministre l’avait voulu. Il lui suffisait de bonifier son cadre financier actuel, qui est nettement insuffisant, et faire de nouvelles propositions plus conformes à la hauteur des besoins et défis importants que nous rencontrons dans le réseau collégial », stipulent les porte-parole des trois fédérations collégiales.
Près de 10 000 travailleuses et travailleurs en grève
Ce sont donc près de 10 000 enseignantes et enseignants, membres du personnel de soutien et du personnel professionnel qui seront sur les lignes de piquetage demain à l’occasion de cette journée de grève.
Un message, un commentaire ?