« La CAQ nous parle. Écoutons-la ! Ils nous disent haut et fort que la production de l’énergie n’est plus la chasse gardée de la société d’État. La privatisation de la production d’électricité au Québec est une réalité et les conséquences sur l’ensemble des citoyennes et citoyens du Québec seront inexorables », de dénoncer Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
Récemment, les syndicats d’Hydro-Québec affiliés au SCFP ont sonné l’alarme en lançant une campagne publique afin d’entamer la conversation sur les impacts de la privatisation d’Hydro-Québec.
« Détenir un monopole public sur les actifs de production d’électricité a l’effet d’un levier sur le développement socioéconomique. La rente économique retourne à l’ensemble des actionnaires d’Hydro-Québec, qui sont les personnes citoyennes québécoises. Le coût d’opportunité de se priver de ces avoirs est gigantesque », de rappeler Pierre-Guy Sylvestre, économiste au SCFP-Québec.
Les syndiqué(e)s craignent que le projet de loi qui sera présenté cet hiver par le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, ouvre la porte à un plus grand nombre de projets privés de production et de transport d’électricité.
« C’est laisser le loup entrer dans la bergerie. Les entreprises privées ont pour objectif de faire des profits. L’électricité produite au privé coûtera plus cher à Hydro-Québec, qui devra refiler la facture à ses clients, nous, les Québécois et Québécoises. Il faut se réveiller ! », conclut Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
La campagne du SCFP peut être consultée ici : https://scfp.qc.ca/nos-energies-a-nous/
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