« D’un budget à l’autre, les ministres des Finances multiplient les entourloupettes, la comptabilité créative et les interventions politiques pour presser le citron à Hydro-Québec et à la population québécoise. Ces hausses de tarifs découlent d’une série de mauvaises décisions politiques prises par les trois derniers gouvernements, qui ont construit de toutes pièces des surplus d’électricité inutiles et colossaux : développement chaotique de l’éolien, construction de mini-centrales, sans oublier La Romaine. »
Manon Massé s’inquiète des répercussions concrètes d’une énième hausse des tarifs d’Hydro-Québec. « Avec l’hiver sibérien qu’on a connu, inutile de rappeler que l’énergie est un besoin vital. Le nombre de débranchements a atteint des records : 70 000 en 2014. L’obsession tarifaire de nos gouvernements plonge les gens dans le noir et dans le froid. On est loin d’une institution qui sert le public d’abord et avant tout ! La mission d’Hydro-Québec est déjà tronquée. Le régime d’austérité libéral vient poursuivre le travail entamé par d’autres. À sa fondation, Hydro-Québec était un outil de développement collectif : aujourd’hui, l’institution risque de devenir une vache à lait, à la merci de la volonté politique des gouvernements. »