Cette activité de mobilisation avait pour objectif de passer un message à l’employeur alors que les parties sont présentement en conciliation. Principalement, les membres de l’unité d’accréditation revendiquent de meilleurs salaires et des horaires de travail plus stables. Ils dénoncent par le fait même, l’embauche de 150 sous-traitants afin de palier à un manque de main-d’œuvre alors que les parties sont en pleine négociation.
« La décision de l’employeur de faire appel à des sous-traitants alors qu’ils sont en pleine négociation est un immense manque de respect envers les travailleurs et travailleuses de Bell Solutions techniques » s’exprime Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor. « Ces gens-là ont travaillé tout au long de la pandémie pour garder le Québec branché et même à ce jour, malgré la frustration des membres et leur grande insatisfaction face à l’offre patronale, ils et elles continuent à livrer la marchandise avec un taux de satisfaction dithyrambique » s’exclame le directeur québécois.
Rappelons qu’après plus de 3 mois de négociations intensives, le comité de négociation a fait la tournée des sections locales du Québec afin de présenter l’entente de principe. Avec un rejet historique de 81%, les membres ont jugé que l’entente n’était pas à la hauteur de leurs attentes et que l’employeur devait en faire plus.
Il faut une loi anti-briseur de grève maintenant !
Unifor demande qu’une loi anti-briseurs de grève soit adoptée dans tous les territoires de compétence du Canada. Alors que les chefs du Parti libéral et du NPD se sont engagés à présenter une loi fédérale anti-briseurs de grève d’ici la fin de 2023, Unifor veut que cette loi soit adoptée plus tôt.
« Nous avons besoin d’une loi anti-briseur de grève cette année, afin de rétablir notre rapport de force face aux employeurs sous juridiction fédérale » a martelé Daniel Cloutier.
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