Les points en litige sont, notamment, les salaires et le fait que l’employeur impose une offre finale qui n’a pas été négociée. Bref, il s’agit de pourparlers à sens unique.
« Les membres ont clairement démontré leur colère lors de cette assemblée syndicale, a expliqué Éric Picotte, président syndical local de l’usine Molson. Je n’ai pas vu souvent dans ma carrière des hommes et des femmes aussi déterminées à se faire respecter par leur employeur. »
« La coupe est pleine. »
Une éventuelle grève sera déclenchée au moment jugé opportun. Les Teamsters sont disposés à retourner à la table de négociation, à condition que l’employeur fasse preuve d’ouverture d’esprit et d’une volonté d’aborder et de régler durablement les problèmes.
« La pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans plusieurs secteurs d’activité, dont dans l’industrie brassicole, devrait être un signal clair à l’employeur, explique le président de la Section locale 1999 des Teamsters, Michel Héroux. Molson ne semble pas comprendre que les travailleurs et les travailleuses se font rares et que c’est eux qui détiennent un avantage en moment. »
Au total, c’est 424 travailleurs et travailleuses qui oeuvrent à la nouvelle usine de la Rive-Sud du brasseur.
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