Si l’on transpose ce nombre sur une base annuelle, cela représente plus de 6 000 TSO. C’est sans compter tous les temps supplémentaires déjà prévus par les gestionnaires. « Nous avions donné l’ultimatum du 15 novembre au ministre Dubé pour qu’il propose un plan d’action pour mettre fin au TSO. Force est de constater que le TSO est toujours bien présent et qu’il pousse nos jeunes professionnelles en soins à le fuir et à quitter le CHU de Québec. Il faut stopper l’hémorragie et ça passe par des changements à court terme, pas en 2022 ni en 2023 ! », dénonce Nancy Hogan, présidente du SICHU.
« Nos membres veulent être respectées, savoir qu’elles pourront retrouver bientôt une vie normale et une tâche de travail normale. Pour le moment, les primes de rétention n’ont pas attiré les foules, puisque le TSO est encore là et qu’il n’a pas diminué. C’est une forme de violence organisationnelle pour celles qui le subissent », ajoute Mme Hogan.
Pour le syndicat, plus le temps passe et plus le TSO continue de s’ancrer profondément dans les bonnes vieilles habitudes des gestionnaires. Malgré certains efforts déployés, ceux-ci n’ont pas d’impact sur la réduction du TSO pour les professionnelles en soins. Il faut casser cette tendance avant que le réseau coule. La pression sur les professionnelles en soins persiste depuis trop longtemps et le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour que celle-ci ne repose plus sur leurs épaules.
Un message, un commentaire ?