« Les membres rentrent la tête haute. Ils se sont battus fièrement, pendant plus de neuf mois, pour préserver les conditions de retraite pour eux-mêmes oui, mais aussi pour les prochaines générations. Le régime de retraite sort intact de l’aventure. Le mouvement syndical a le devoir de préserver de bonnes conditions pour les prochaines générations, c’est ce qu’ont fait les grévistes de la CEZinc. Ils ont mené une guerre de principe », explique le représentant syndical Luc Julien.
Une seule concession a été consentie dans les négociations, c’est l’abandon d’une surprime sur les vacances.
À la sortie de l’assemblée générale des membres, le représentant syndical a tenu à souligner « le travail exceptionnel du comité de négociation et la solidarité exemplaire dont ont fait preuve les 371 membres ». « Nous tenons à remercier l’ensemble du mouvement syndical qui a soutenu financièrement et moralement les grévistes. Les dons ont afflué de partout au Québec et au Canada, des Métallos mais aussi d’autres organisations syndicales. Cela a permis de mener la lutte jusqu’au bout », ajoute Luc Julien.
La présidente de la section locale 6486, Manon Castonguay a renchéri : « Merci à toutes les familles des grévistes : sans vous, cette lutte n’aurait pas été possible. Nous voulons aussi remercier les gens de l’organisation des Métallos au Québec, à l’échelle du syndicat international, au sein d’IndustriALL et d’autres organisations syndicales comme le CFMEU australien qui ont permis la campagne mondiale. Et, par-dessus tout, les commerçants de la région de Salaberry-de-Valleyfield, les restaurateurs et tous les citoyens de la région qui nous ont appuyés tout au long du conflit. Quand on se sent appuyé chaleureusement, ça fait toute une différence. »
Les 371 travailleurs avaient déclenché une grève le 12 février dernier.
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