« La pandémie sert actuellement de prétexte à l’État pour ne pas rouvrir les bureaux fermés pour motifs sanitaires et ainsi poursuivre la déshumanisation des services offerts en personnes. Les politiciens de tous partis confondus doivent informer les citoyennes et citoyens des genres de services qu’ils entendent offrir à la population après le 3 octobre prochain. Les bureaux de l’État québécois deviendront-ils des coquilles vides forçant la population québécoise à se tourner vers les services en ligne ou téléphonique sans possibilité de rencontrer un être humain ? », questionne le président général du SFPQ, Christian Daigle.
Cette fermeture des bureaux de la CNESST s’ajoute aux 14 bureaux régionaux de Service Québec fermés à l’automne 2021. D’autres ministères et organismes comme Retraite Québec, Revenu Québec et la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) n’ont pas rouvert leurs bureaux à la population depuis leur fermeture durant la pandémie, constate le SFPQ. « Les files d’attente n’ont pas disparu, elles sont devenues invisibles sur Internet ou au téléphone. Il est maintenant extrêmement difficile d’accéder aux lignes téléphoniques dans les centres d’appels, en raison du manque de personnel et du volume très élevé des appels. Cette situation pénalise particulièrement les personnes âgées, les personnes à faible revenu et les personnes nouvellement arrivées au Québec qui sont les plus susceptibles d’avoir de la difficulté à accéder aux services en ligne. Est-ce cela que nos politiciennes et politiciens envisagent pour tous les services offerts par la fonction publique au Québec ? », demande monsieur Daigle.
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