« Il s’agit d’un bon contrat de travail. Nous avons obtenu des gains importants et le résultat du vote le confirme », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor. « Pour la première fois de son histoire, le groupe avait obtenu un mandat de grève avant même d’avoir commencé la négociation au mois de septembre dernier. La mobilisation a fait une différence, une fois de plus », a expliqué Bruno Audet, président de l’unité Bombardier.
Au nombre des faits saillants, mentionnons :
– Une augmentation de la rente de retraite de 6 $ au terme de l’entente de trois ans (77 $ au 1er janvier 2020, 79 $ au 1er janvier 2021 et 81 $ au 1er janvier 2022 - calculé sur la base par année de service et par mois) ;
– L’augmentation de la rente de raccordement de 2 $ au terme de l’entente de trois ans (24 $ au 1er janvier 2020, 25 $ au 1er janvier 2022) ;
– Banque de temps de 48 heures renouvelable ;
– La modification des horaires de travail : quart de jour débute plus tôt (6 h et 6 h 15, quart de soir sur 4 jours de 10 heures, quart de nuit sur 4 jours de 9 heures, etc. ;
– Une meilleure stabilité d’emploi avec la conclusion d’une lettre d’entente afin de rapatrier la sous-traitance externe avant de procéder à des mises à pied ;
– L’inclusion des nouveaux employés dans l’application de la clause de protection d’emploi ;
– Des augmentations salariales de 2,5 pour cent pour chaque année de la convention de 3 ans.
L’unité de Bombardier de la section locale 62 représente 2 400 membres qui font la finition des avions d’affaires Global. Unifor représente plus de 6 500 membres au Québec sur les 11 000 membres qu’il compte dans tout le Canada dans le secteur de l’aérospatiale. Outre Bombardier, les membres d’Unifor travaillent chez Pratt & Whitney, CAE, CMC Électronique, Héroux-Devtek, Avior, etc.
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