« Les sujets des questions sont bien simples. Nous voulons connaître la position des partis en ce qui a trait à la sous-traitance et à la valorisation de l’expertise au sein de l’appareil d’État québécois », explique Richard Perron, président du SPGQ.
Le SPGQ a donc envoyé deux questions au Parti libéral, au Parti québécois, à la Coalition avenir Québec et à Québec solidaire. Ces questions se lisent comme suit :
1. La commission Charbonneau et le Vérificateur général du Québec demandent au gouvernement de valoriser son expertise interne afin d’éviter le gaspillage de fonds publics : que comptez-vous faire pour réduire la sous-traitance et favoriser le recours à l’expertise interne du personnel professionnel du gouvernement ?
2. Que comptez-vous faire pour attirer du nouveau personnel professionnel, reconnaître et valoriser l’expertise interne de l’État et retenir les professionnels d’expérience dans les fonctions publique et parapublique dans un contexte de forte concurrence sur le marché de l’emploi (compte tenu que l’on offre en moyenne 23% de moins aux professionnels du gouvernement du Québec par rapport aux autres professionnels des autres administrations publiques au Québec) ?
« Il s’agit là de questions auxquelles les partis ont sans aucun doute des réponses. Nous le répétons sur toutes les tribunes, la sous-traitance à outrance coûte très cher aux contribuables. De 2010 à 2017, le gouvernement a dépensé en moyenne annuellement, 1,922 milliard $ en contrat de service externe. Un chiffre faramineux quand on sait que la masse salariale annuelle moyenne des professionnels de l’État était de 1,398 milliard $ pour la même période. Évidemment, pour pouvoir offrir de meilleurs services à l’interne, il faut s’assurer d’être en mesure de recruter et de conserver les meilleurs experts », soutient Richard Perron.
Le SPGQ espère des réponses des partis politiques d’ici la fin avril.
Un message, un commentaire ?