La Coalition s’inquiète des risques de contamination de l’eau si une fuite ou un accident survenait. Il faut absolument trouver une solution pour la disposition des déchets nucléaires qui ne met pas en danger l’écosystème du Saint-Laurent.
« Nous invitons toutes les municipalités qui longent le fleuve à adopter une résolution à l’instar de Salaberry-de-Valleyfield afin de protéger leur source d’eau potable et leur environnement » déclare Martine Chatelain, présidente d’Eau Secours !.
La Coalition croit que le gouvernement fédéral doit informer les citoyennes et les citoyens et leurs élus des risques reliés au transport du nucléaire sur le fleuve. Tous les paliers de décision, fédéral, provinciaux et municipaux, devraient avoir comme préoccupation principale la préservation de la ressource en eau potable de millions de Canadiens.
L’utilisation du nucléaire, l’extraction de pétrole, de gaz de schiste et des énergies fossiles exercent des pressions énormes sur nos ressources en eau potable. Nos gouvernements considèrent rarement cet aspect lorsqu’ils accordent des permis d’exploration, d’exploitation ou de transport de marchandises dangereuses.
La Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau – Eau Secours ! demande que, dans toutes leurs décisions, nos gouvernements considèrent l’eau comme une ressource fragile, nécessaire à la vie humaine et aux écosystèmes que nous ne pourrons pas remplacer si nous la polluons ou l’épuisons. Nous incitons toutes les citoyennes et tous les citoyens à faire pression sur leurs élus pour qu’ils prennent des décisions éclairées comme celle du conseil municipal de Salaberry- de-Valleyfield.